Laurent Prince: «Un camp d’entraînement pour nos entraîneurs» (1/2)

23.06.2017 13:58

Laurent Prince: «Un camp d’entraînement pour nos entraîneurs» (1/2)

Les entraîneurs des sélections de jeunes de l’ASF et le chef de département ont pris part à un séminaire de quatre jours en marge de l’UEFA EURO M-21 en Pologne. Laurent Prince, le directeur sportif de l’Association Suisse de Football, tire un bilan positif de ce séjour à Krakau.

Laurent Prince, quel est le programme d’une délégation de onze personnes de l’ASF pendant quatre jours en Pologne?
Nous avons un rythme de rencontre d’un séminaire chaque six mois. Pour cette fois, nous avions l’occasion de le faire dans le cadre de l’UEFA EURO M21. Nous avons vu des matches et avons pris, en parallèle, le temps de discuter de la philosophie de jeu pour la formation en y définissant les objectifs. Qu’est-ce que nous voulons atteindre avec les M15 ? Qu’est-ce qui est important pour les M16, sur quoi devons-nous être attentif pour les M17, …etc ? Et nous avons aussi préparé la saison prochaine sur le plan organisationnel.

Concrètement?  
Il en va de la répartition des différentes tâches. Qui est où et de quelle manière mobilisé pour la promotion de la relève.  Comment est-ce qu’on organise les responsabilités en terme de partenariat et qui est présent à quel cours de diplôme. De plus, ces quatre jours ont aussi servi à un départ idéal de notre côté. Sascha Stauch (responsable du développement et des analyses de jeu), Mauro Lustrinelli (entraîneur M16), Francesco Gabriele (M19) et Pablo Iglesias (M20) sont nouveaux dans notre team.

Pourquoi avez-vous donné une signification particulière au fait d’organiser ce séminaire en marge du tournoi des M21?
Ce doit être un signal. Nous, la Suisse, on aurait aussi aimé y être avec une équipe. Je considère qu’il est important pour notre entraîneur qu’il voit concrètement le niveau de jeu d’une telle compétition. Et que nous prenions tous conscience du fait que nous voulons y être le plus rapidement possible avec notre sélection.  

Vous avez utilisé la notion d’équipe. Vous attachez de l’importance au fait que les différents entraîneurs nationaux des sélections de jeunes fassent montre d’unité, comme les joueurs sur le terrain?
Absolument ! La symbiose entre nous est très importante à mes yeux. Ce que nous avons fait en Pologne, c’est comme un camp d’entraînement pour les entraîneurs. On a vu beaucoup de football. Aussi beaucoup discuté avec des fois des avis contradictoires. Et lors des soirs de libre, nous en avons profité pour être ensemble et renforcer nos liens. Dans notre équipe, chacun doit pouvoir compter sur l’autres. C’est un succès pour un pays tel que la Suisse. De plus, il ne faut pas perdre en considération le fait qu’il s’agit des gens qui vont développer le football suisse dans les équipes nationales, comme dans les clubs et former les entraîneurs de demain. Ce n’est pas seulement Laurent Prince, Heinz Moser ou Yves Débonnaire, mais il s’agit du groupe qui a le même objectif. Celui de tirer à la même corde pour l’ASF et d’avoir le même axe de travail.

(ASF)